L'Oriel (Arles)

Le menu est court, les plats sont déclinés autour d’un produit, avec par exemple une composition savoureuse autour de la carotte. La sophistication sied moins aux fruits. Des présentations un peu trop florales, le côté un peu féminin du chef nous avise la serveuse. Carte des vins à prix raisonnable faisant la belle part au bio. Un peu de négligé dans la décoration de la jolie pergola (du contreplaqué pendouille du plafond). Poireau/lard/grenade/cerfeuil, Canard/carotte/prune/sauge... Année 2021 - 64 euros Tel 04 90 49 49 21 - 6 rue du Forum

Les Terrasses du Beffroi (Vaison la Romaine)

Belle terrasse dans le quartier médiéval avec une vue panoramique sur le vieux Vaison. On déjeune agréablement en terrasse, dans le jardin des plantes aromatiques, sous les parasols. La carte est appétissante mais le résultat n'est pas celui espéré : saumon mi-cuit sur courgettes crues (bof!), selle d’agneau au pistou (pas très jolie), pêche pochée à la verveine-sorbet citron (meilleur moment du déjeuner). Service un peu lent. Année 2020 - 53 euros Tel 04 90 36 52 78 - 2 rue de l'Evêché


Le Poseïdon (Nice)

L'établissement, tenu par le chef japonais Keisuke Matsushima, décline une courte carte orientée vers les produits de la mer principalement. Le risotto d'épautre aux morilles et son émulsion de champignons de Paris est fort en goût. Les asperges blanches sont pochées, accompagnées de roquette et d'oranges sanguines. Le cabillaud est rôti, accompagné d'une purée de petits pois et d'une autre émulsion d'oignons blancs et d'huile de menthe. Le clafoutis aux fraises et son sorbet, comme le tiramisu au thé vert et son sorbet clémentine, terminent le repas. Une bonne adresse, une cuisine inventive et à prix raisonnable pour le quartier. Année 2018 - 41 euros Tel 04 93 82 26 06 - 17 rue Gubernatis


Le Cercle Rouge (Marseille)

Cet établissement corse sert aussi des tapas, lesquelles sont suffisamment généreuses pour que chacune puisse servir d'entrée. Tapas de poireaux et bacon, une autre également aux poireaux et confiture d'oignons rouges. Tartare de veau accompagné de pommes de terre enroulées au bacon, pennes au veau. Portions très généreuses. Année 2017 - 41 euros Tel 04 91 63 00 53 - 41 rue Alphone Thiers


Les Fenêtres (Marseille)

La reprise de l'ancien hôpital de l'hôtel Dieu par la chaîne Intercontinental n'est pas sans conséquence sur la qualité de la cuisine. Le restaurant "Les Fenêtres", second restaurant de l'hôtel occupe une immense terrasse avec une vue imprenable sur le Vieux-Port et la Bonne Mère. Cuisine un peu prétentieuse, service jeune et aimable mais pas tout à fait à niveau.

  • Fleurs de courgette farcies à la brousse de brebis, menthe et pignons de pin (un peu fade)
  • Tagliata de veau à la sauge et citron, artichauts au parmesan (alliance réussie)
  • Filets de rouget, tomate-anémone, jus comme une bouillabaisse (alliance moins réussie)
  • Carottes confites gastriques au thym citron, fromage blanc et sorbet citron (original et subtil)
  • Palet mûres et basilic, sorbet mûre (Oubliable)
Année 2014 - 92 euros Tel 04 13 42 42 40 - 1 place Daviel


Hiély Lucullus (Avignon)

Adresse éternelle d'Avignon, Hiély Lucullus a du mal à faire le plein de clients en soirée. La décoration Art Nouveau est toujours là, un faux plafond épouvantable écrase le mobilier imposant de la salle. Quelques clients chinois autour d'une grande table ovale, ils devaient être en possession d'une guide gastronomique du siècle dernier pour avoir échoué ici. La carte se limite à des menus à la lecture un peu complexe. On démarre avec un excellent cappuccino de girolles torréfié et sa truffe de canard, puis un foie gras de canard cuit en terrine, petits pois en sucette glacée, fine gelée de fleurs d'hibiscus. On continue avec un canon d'agneau rôti au Massalé, carotte confite à l'orange, petits pois fondants (encore!), cannelloni en bolognaise. Plus de souvenir au regard des desserts. Tous les plats sont très correctement exécutés, les prix bien ciblés, il manque une ambiance de fête. Y retournera-t-on ? Année 2012 - 73 eur Tel 04 90 86 17 07 - 5 rue de la république

Da Franco (Antibes)

Terrasse en front de mer mais sans la vue. Une tendance à mettre trop de sauce que ce soit celle qui accompagne les tomates ou celle qui accompagne la marinade de truite. Le fritto misto (calamars et crevettes) arrive brûlant. La coupe Amarena est honnête et le tiramisu plûtot bon. Année 1999 - 200 frf Tel 04 93 34 12 27 - 2 boulevard Maréchal Leclerc


La Terrasse - Hôtel le Baou (Ramatuelle)

Magnifique terrasse donnant sur le vieux Ramatuelle et la presqu'île de Saint-Tropez. On retrouve l'ensemble des plats de la carte dans 4 menus alléchants : un végétarien, un méditerranéen, un cuisine du monde et un grand tralala. L'exécution est un peu en deça de l'attente : Rizotto d'écrevisses et vieux Parmesan, poêlée d'asperges vertes au jus de truffe et aux chataîgnes, pavé de loup (trop cuit) aux artichauts crus et cuits, délice au chocolat noir, macarons aux fraises des bois rafraîchis d'un sorbet à la verveine. Année 2003 - 86 eur Tel 04 98 12 94 20 - Avenue Gustave Etienne

Bacon (Cap d'Antibes)

Grande salle et terrasse donnant sur la Baie des Anges. La décoration n'a rien de prestigieuse et le service n'est pas vraiment professionnel, la commande d'apéritif est demandée 2 fois et les mises en bouche déboulent 2 fois sur la table. La salade de poissons crus au citron est correcte mais ne mérite pas ses 190 frf. La fricassée de rougets tièdes est plus réussie. La bouillabaisse est composée de poissons (rougets, lottes, bars) parfaits de fraîcheur mais le tout n'est pas vraiment à se rouler par terre. Le nougat glacé au coulis de framboise ("spécialité maison" mentionne la carte) est un chouia meilleur que celui que l'on retrouve à la carte de milliers de restaurants. Quant aux sorbets, ce sont 3 boules pas plus, et le serveur est incapable de noter correctement les parfums choisis. Le restaurant est fréquenté par des russes qui s'enfilent des Chateau Pétrus à 3KF aussi naturellement que des ados yankee leur coca cola. Dîner finalement pas réussi et addition sévère. Année 1999 - 810 frf Tel 04 93 61 50 02 - boulevard James Wyllie

Kyriad (Orange)

L’hôtel comme le restaurant sont tristounets... covid19 oblige, la carte est on ne peut plus courte : va pour les lasagnes-salade : elles sont immondes et même pas garanties 100% cheval ! Année 2021 - 17 euros Tel 04 90 51 87 87 - 86 avenue de l'Arc de Triomphe


Le 46 (Avignon)

Proche du palais des Papes mais dans une rue pas très jolie et colonisée par les frelons, le 46 affiche un gros succès à la vue du grand nombre de clients sans réservation refoulés. On démarre avec un un incompréhensible bouillon melon-pastèque au piment d’espelette, mousse de yaourt de chèvre, jambon Serrano, artichauts confits : ce n’est pas parce que les ingrédients s’harmonisent deux à deux que le mélange est pertinent. On se réconcilie avec le cuisinier à l’arrivée du merlu rôti, pesto à la tomate et aux amandes, couteaux, palourdes, fenouil braisé au wakamé. On finit avec une crème trop sucrée et une meringue un peu industrielle pour la Pavlova aux abricots. Année 2022 - 68 euros Tel 04 90 85 24 83 - 46 rue de la Balance



Le Chantecler (Nice)

Très confortable restaurant doublement macaroné de l'hôtel Negresco, boiseries aux murs, tables bien espacées, service parfait. Parmi les amuses-bouches, on retient la mousse de févettes avec des salicornes et une émulsion de citron vert, une vraie mise en bouche d'été.

  • Bonite marinée, asperges sauvages de Provence, émulsion au curry vert.
  • Pieuvre en sauce civet, gnocchi de thym.
  • Ris de veau braisé, petits pois à la française.
  • Gourmandise de caramel au beurre salé et cacahuètes, crème Araguani et chocolat lacté.
Tout cela, fort bien réussi, dans un menu découverte : un facturé, le second offert... La maison se rattrape un peu sur les boissons, la Chateldon est à 12 euros (!) Annee 2018 - 151 euros Tel 04 93 16 64 10 - 37 Promenade des Anglais


L'Arôme (Marseille)

Dans la très taguée bobo rue des 3 rois, l'Arôme ne dépareille pas avec ses tags maison et ses banquettes en bois d'un vieux métropolitain parisien. Carte courte et travaillée de produits du marché : 4 entrées, 4 plats et 4 desserts et le choix est déjà difficile : délicieuses ravioles de merlu au citron, maquereaux fumés et son émulsion au yuzu, très bon poulpe grillé et ses petits pois et ses herbes venues de je ne sais où. Le tiramisu aux cerises et aux fraises est moins convaincant. Annee 2017 - 46 euros Tel 04 91 42 88 80 - 9 rue des Trois Rois


Mirazur (Menton)

A l'extérieur du coeur de Menton et à deux pas de la frontière italienne, le Mirazur bénéficie d'une très belle vue sur la méditerranée. Les deux macarons Michelin attirent une clientèle très internationale. Le chef, Mauro Colagreco, sud-américain, a une prédilection pour les légumes locaux et très frais qu'il propose dans un menu carte unique.

  • Tempura de salicorne, pâte de fruit à la betterave et crème de chèvre, palourde, dashi
  • Huître Gillardeau, crème d'échalotes, déclinaison de poires Williams
  • Salade de tomates fraîches du jardin, granité de tomate, figues, fraises et Burrata
  • Oeuf de poule, crème de choux fleurs, noisettes du Piémont et émulsion à l'anguille fumée (présenté dans son nid avec duvet, so charming!)
  • Tortellini d'oignon, bouillon de légumes, tamarin, curry et cumin
  • Calamar de Bordighera, sauce Bana Cauda
  • Pagre, ragoût de pois chiches et bouillon Parmentier
  • Canard de Challans, déclinaison de prunes et vanille
  • Figue fraîche, crème et purée de sa pulpe, ainsi qu'une gelée et un granité à partir de ses feuilles
  • Naranjo en flor, crème de safran de Sospel, espuma d'amandes et sorbet à l'orange
  • Branche de chocolat, pâte de fruit à la tomate, macaron à la verveine et olive, madeleine au citron de Menton
La touche finale du repas reste les infusions préparées devant vous, avec cueillette des feuilles, verveine, menthe etc... par une serveuse en gants blancs. La table voisine d'australiens n'a pas manqué de mitrailler de photos ce moment inédit. Année 2014 - 207 euros Tel 04 92 41 86 86 - 30 avenue Aristide Briand


Chez Maggy (Saint-Tropez)

Restaurant branché du vieux Saint-Tropez. Laboratoire de tendances des nouvelles tenues to wear cet été. La chemise blanche brodée aux manches mousquetaires déboutonnées ainsi que la boucle de ceinture en strass sur un torse légèrement enrobé sont plaisants, le chemisier très échancré noir, laissant apparaître la pointe des têtons reste convenable pour les simili-Loana-anorexiques. Ce que l'on mange est du domaine du mineur : salade de lentilles aux lardons, couscous de thon assez réussi, filet de loup au beurre d'escargot, bon gâteau au chocolat, tarte aux pommes. Année 2003 - 40 eur Tel 04 94 97 16 12 - 7 rue Sybille

Le Tilleul Menthe (Saint Paul de Vence)

Petite terrasse dans le village très propret de Saint Paul. Rien de vraiment excitant à la carte. Salades grecques comme vous pourriez en trouver ailleurs. Année 1999 - 70 frf. Changement de propriétaire en 2008, une cuisine plus sophistiquée, que nous n'avons pas encore testée, est relevée par d'autres guides régionnaux. Tel 04 93 32 80 36 - Impasse Tilleul


Dal Principe (Nice)

Restaurant italien tenu par une ravissante niçoise pure souche, brune, filiforme à souhait et bonne commerçante. Légumes crus à mouiller dans de l'huile d'olive pour patienter. Jambon de Parme fondant comme un bonbon. Bonne mozarella avec les tomates. Bons pennes au pistou. Espadon également accompagné de pennes aux tomates, capres et olives noires. Délicieux pana cotta (fromage blanc dont la consistance approche celle de la crème caramel) arrosé d'un coulis de fruits rouges. Année 1999 - 210 frf Tel 04 93 56 46 91 - 8 place Guynemer

Hôtel Monte d'Oro (Vizzavona)

Très bel endroit pour une étape en montagne. Cadre très campagne et les nourritures tiennent au corps. Bonne soupe et bons poissons de rivière. Année 1988 Tel 04 95 47 21 06

Les Alpilles (Saint Rémy de Provence)

En bordure du ravissant centre de Saint-Rémy, agréable brasserie bar tabac où l'on déjeune de salades goûteuses et variées. Année 2003 - 15 eur Tel 04 90 92 02 17 - 21 boulevard Victor Hugo

Restaurant du Château (Châteaudouble)

Menu imposé avec vue imposée également sur les gorges de Naturby mais là on se plaindra pas. Pour nous, ce furent un bon faux-filet frites tomates provençales et 3 boules de sorbet. Ceux d'à côté, des habitués privilégiés, eurent droit aux fraises Chantilly. Année 2003 - 15 eur Tel 04 94 70 90 05 - Place Purgatoire


Côte & Place (Le Pradet)

Une des terrasses du centre ville, mais existe t-il vraiment ce centre ville du Pradet? Une carte ultra courte, pas enthousiasmante pour un sou : bavette sauce forestière frite salade honorable... mais c’est tellement agréable de tomber le masque par ces temps de pré-déconfinement. La carte des desserts, délocalisée, est très longue : va pour la Panna Cotta à la purée framboise, limoncello offert par la maison. Année 2021 - 22 euros Tel 06 33 22 79 67 - 47 place Paul Flamenq

L'Echauguette (Oppède le Vieux)

Ce charmant village très pentu et quasi inhabité dispose de 2 établissements de restauration dont l’un ferme septembre venu. L’autre, aménagé en terrasse sous une ancienne grange fut donc l’élu... le carpaccio de boeuf mérite d’être délaissé, la salade Oppèdoise, très mal présentée était curieusement plutôt bonne bien que ses ingrédients frôlaient le n’importe quoi : poulet au thym, pastèque, pois chiches, fromages de chèvre, tomates et melon. Ce dernier, très bon, était-il de Cavaillon tout proche? Année 2020 - 20 euros Tel 04 90 76 83 68 - Place de la Croix


L'Agape (Avignon)

Un déjeuner sur la jolie place des Corps Saints, une terrasse sous de beaux platanes qui aident à faire tomber un peu le mercure, un menu carte bien alléchant (et qui tient ses promesses...) à 35 euros, un peu plus si vous prenez les suppléments, (7 euros pour la fleur de courgette). Tout ceci fit notre bonheur en cette fin de saison de festival.

  • Fleur de courgette farcie d'une mousseline au corail d'oursin, langoustine rôtie, crème de courgette, bisque de langoustine en espuma
  • Filet de merlu, purée de céleri au citron vert, chutney rhubarbe, noisettes torréfiées, blini d'épeautre, beurre blanc
  • Abricots rôtis au miel et parfum de sauge, crumble au sarrasin, crèmeux abricot, yaourt, jus abricot et sauge
Un bon déjeuner, comme on aime. Les petits bémols : pain rationné en tranche et plus très frais, des présentations de plat à revoir (voir photos ci-dessus), une carte des vins relativement chère, des erreurs dans l'addition, rapidement corrigées. Année 2022 - 67 euros Tel 04 90 85 04 06 - 21 pace des Corps Saints


Le Vivier (L’Isle-sur-la-Sorgue)

Un peu excentré de l’Isle sur la Sorgue, une bâtisse récente à la décoration soignée mais sans grand charme le long de la Sorgue. Clientèle chic, majoritairement parisienne. Le menu de base, une entrée, un plat, un dessert, suffit à notre bonheur.

  • Foie gras - pommes - épices - anguille fumée - Pedro Ximenez
  • Lotte - courgettes trompettes - verveine - citron - curcuma
  • Mûre - cassis - chocolat blanc - myrtilles fermentées
Le restaurant mérite son macaron Michelin, petit bémol sur les desserts. Année 2020 - 115 euros Tel 04 90 38 52 80 - 800 cours Fernande Peyre


L'Alcôve (Aix en Provence)

Salle en sous sol et 2 petites tables au rez-de-chaussée. Un menu, court, sur ardoise se rapproche un peu trop près des prix parisiens. Les fleurs de courgette n’avaient que le goût des petits légumes dont elles étaient farcies. Servies avec un caviar d’aubergine froid et un coulis de poivrons rouges, c’est plus joli qu’intéressant. En plat, une pluma de porc généreuse servie avec de goûteux légumes et une purée maison, un risotto très crémeux avec de beaux légumes et du parmesan... tout cela bien réussi. On termine avec une bonne compotée de pommes au caramel et crumble de noisette, et une savoureuse demi-sphère à l’amande et aux figues sur un sablé breton. Année 2019 - 48 euros Tel 04 42 96 47 29 - 19 rue Constantin

Bistrot Haxo (Marseille)

Nous délaissâmes la terrasse ensoleillée pour un intérieur plus frais et désert. Le tartare de saumon annoncé 180 grammes était peut être atteint si on y ajoutait le poids des frites, ces dernières au demeurant très bonnes, le café gourmand était quant à lui désolant. Année 2017 - 20 euros Tel 06 25 14 51 44 - 6 rue Haxo

Le Plaza La Paillotte (Arles)

Une ruelle où se tiennent chauds, selon notre logeur, 4 bons restaurants arlésiens. A la lecture des cartes, notre dévolu se posa sur le Plaza. Sans préjuger de la qualité des autres, cela se révèla être un bon choix. Le foie gras mi-cuit en gelée de poivron et touche de piment était très réussi, presque égalé par le bavarois aux poivrons rouges. Leurs succédèrent les lamelles d'encornet à la sauce tomate et des filets de rouget, avec une rapidité laissant supposer une préparation à l'avance. Si le vacherin à la passion et à la mangue est original, petite déception sur la tartelette aux fraises, nantie d'un chocolat noir superfétatoire. Année 2017 - 45 euros Tel 04 90 96 33 15 - 28 rue du Docteur Fanton

Auberge de l'abbaye de Montmajour (Arles)

Très éloignée du centre d'Arles, cette auberge ne vaut de s'y arrêter que pour son emplacement statégique, en face de l'immense abbaye. Sous la tonnelle agréable ce furent 2 tartares moyennement assaisonnés, et deux verres de vin bio sans intérêt. Année 2017 - 20 euros

Don Ciccio (Menton)

Petit restaurant désert et vieillot dans une zone piétonne pourtant animée. La carte longue comme un jour sans pain laissait augurer une cuisine sous vide. Aucune surprise donc avec les calamars à la napolitaine. La friture d'éperlans quant à elle venait bien d'une pêche récente. Le personnel, un peu sévère se déride quand on joue avec le petit chien. Crèmes caramels confirmées maison. Année 2014 - 40 euros Tél 04 93 57 92 92 - 11 rue Saint Michel

La Boucherie (Gap)

Une chaîne qui avait échappée à notre inspection. Les vacances sont finies. Si les entrées sauvent les apparences, curieux blinis au saumon, belles planches printanières, la viande est franchement médiocre ce qui est un comble pour une chaîne spécialisée dans la bidoche. Nos voisins scandinaves, plus spécialisés dans le phoque, ne trouvent rien à redire aux viandes. Année 2014 - 35 euros Tel 04 92 51 05 84 - 8 avenue de Provence

Aux Mets de Provence (Marseille)

Situation stratégique sur le vieux port, au 1er étage donnant sur l'hôtel de ville, la salle est ravissante. Couverts, fauteuils dépareillés donnent beaucoup de charme à cette salle décorée avec des meubles provençaux... menu imposé sauf poissons... agréable crème de salsifis, nombreuses spécialités provençales en petites portions (sardines en escabèches, clafoutis d'olives, beignets de légumes, tapenades d'olives vertes et noires etc... ) bonne baudroie servie avec une friture d'artichauts, glace au citron coulis de fruits rouges... c'est bon sans plus mais cher... Année 1998 - frf 380 Tel Fermeture définitive


Dar El tab (Marseille)

Restaurant donnant sur la plage du Prado... rien d'envoûtant... mais honnête salade de poulpe et beignets de calamars servis sur la fadasse salade. Médiocre glace vanille aux fruits frais. Année 1998 - 240 frf Fermeture définitive

U Tavonu (Ajaccio)

Un restaurant parmi tant d'autres près du port. Celui-ci semblait avoir une carte un peu plus élaborée. Finalement, c'était pas terrible ! Assiette de charcuteries corses, honnêtes beignets de poireaux au fromage corse, loup au fenouil, aubergines et courgettes farcies au fromage corse, flan aux chataîgnes plus pudding que flan. Année 2001 - 190 frf. On nous dit qu'il y a un nouveau cuisinier depuis décembre 2004, et le nouveau gérant (qui est aussi le cuisinier) nous certifie que c'est bien meilleur. Tel 04 95 50 02 50 - 3 rue Pozzo di Borgo

Les Glacis (Ajaccio)

Ce ne sont pas les pizzerias qui manquent à Ajaccio. Notre dévolu se posa sur celle-là. Pas de chance, ce devait être une des plus mauvaises. Celle aux champignons en boîte et à la saucisse de foie de porc était particulièrement difficile à avaler. Année 2001 - 70 frf Tel 04 95 21 18 70 - 2 rue des glacis