Ma liste de restaurants du côté des Champs Elysées


Citrus Etoile

Par ce mois d'août où la plupart des restaurants parisiens ont baissé rideau, le Citrus Etoile tente de faire le plein par d'alléchantes promotions dont nous avons profitées. L'établissement est tenu par Gilles Epié, que nous avions connu au Miraville, d'agréable mémoire, quai des Célestins. Le menu, 69 euros, bon champagne inclus, est une affaire. On démarre avec une agréable crème de petits pois à la menthe, mise en bouche très à la mode en 2012. S'ensuivent une salade de pommes de terre tièdes aux pinces de homard, de plus que délicieuses ravioles au foie gras et aux girolles, un carré de (foetus) d'agneau tant la côte est fine comme un cure dent. On terminera avec un soufflé aux fraises, à mélanger ou à déguster séparément avec une excellente cuillère de Chantilly aux grains de vanille et une soupe de fraises. Repas impeccable dans une grande salle à la décoration fort sobre, tables bien espacées, maître d'hôtel très professionnel et aimable. Aux tables de 4, les bocaux à poissons rouges remplacent curieusement les plus classiques bougies. Année 2012 - 69 euros Tel 01 42 89 15 51 - 6 rue Arsène Houssaye


Lazare

Gros succès pour cette belle brasserie à la décoration très contemporaine. La carte, concoctée par Eric Fréchon, propose une liste de plats "canailles" longue comme le bras. En plat du jour ce vendredi là : une bonne brandade de morue accompagnée d'une salade au parmesan, très parfumée. On délaissera le millefeuille, bien vanillé, mais pas assez feuilleté pour la mousse au chocolat, fortement appréciée par les hôtes de ce déjeuner. Année 2016 - 45 euros Tel 01 44 90 80 80 - Parvis de la gare Saint Lazare, rue Intérieure


Brasserie Mollard

Grande et belle brasserie des voyageurs en attente ou en partance de la gare Saint Lazare, la proximité des Grands Magasins explique également l'attrait de la brasserie. Une longue carte de brasserie, des plats bistro sans saveur à tarif stratosphérique, un tiramisu correct et une bouteille de Beaujolais à moins de 20 euros égarée parmi une carte des vins à 3 chiffres limitent l'indécence de l'addition. Année 2014 - 67 euros Tel 01 43 87 50 22 - 115 rue Saint Lazare


L'Obe

Un des restaurants du Crillon. Le cadre ne tient pas vraiment les promesses des photos, et ressemble plutôt à un beau buffet de la gare (bon, mais une belle gare quand même...). On est un peu loin de l'atmosphère "Palace". Le menu "vendanges", servi avec un verre de blanc et un de rouge, est bien intéressant. Goûteuse crème de petits pois avec une mousse d'oignons façon île flottante et quelques tranches de magret traitées en chips, tout simple, tout bon. Filets de Saint-Pierre parfaits de fraîcheur, servis grillés sur un lit d'asperges vertes et de tomates séchées, ces deux plats servis avec un verre d'Orléans VDQS, qui gagne à être connu. Ensuite vient un demi-pigeon aux choux et aux morilles (servies généreusement, la récolte de l'année dernière était bonne), accompagné d'un Croze Hermitage 2008 plus convenu. Les desserts ne sont pas à niveau, avec une tarte au citron meringuée beaucoup trop sucrée, et une tarte aux fraises et aux dragés où la fraise est un peu chiche (mauvaise récolte cette année ?). Le menu est à 75 euros quand même, mais on peut profiter de rabais de 30 à 40% en réservant par internet. Année 2011 - 52 euros Tel 01 44 71 15 00 - 10 Place de la Concorde


Café Terminus

Restaurant de l'hôtel Concorde Saint Lazare. La décoration doit dater des années 70. La moquette est à carreaux, les banquettes en simili velour à motifs en accord avec les cravates des serveurs. La cuisine est quand même plus moderne. Au menu à 168 frf, on a droit à une petite mise en bouche (saumon mariné au poivre rose). Tartare de thon bien relevé, feuilleté de sardines bien parfumé. Filets de rascasse que viennent relever en goût des filets d'anchois frais. La carte des desserts est très appétissante : chocolat caraïbes tiède accompagné d'une glace à la réglisse et de quelques gouttes de miel, parfait glacé aux abricots et pistaches. Vins trop chers. Année 2000 - 270 frf Tel 01 40 08 43 30 - 108 rue Saint Lazare


Le Lido

Bon, ce n'est pas vraiment pour le restaurant que les hordes de touristes attendent devant le Lido ! Heureux ceux qui ont opté pour la formule Champagne Revue car le dîner, menu "Plaisir" (!!) est effroyable. Gazpacho tout droit arrivé de chez Leader Price, goujonnette de volailles et sa sauce glutamate, crème brûlée industrielle mais finalement le meilleur moment du repas. Autrement, la revue... On ne la présente pas, au millimètre, très pro, et une machinerie incroyable. Année 2005 - 140 eur

Le Bœuf sur le Toit

Encore une brasserie... nourriture standardisée. Tel 01 43 59 83 80 - 34 rue du Colisée
Hippopotamus

Les raisons d'y retourner : c'est ce qu'il y a de moins cher dans le périmètre des Champs, avant 19h30, c'est 30% moins cher... et c'est pratique quand la représentation au Rond-Point commence à 21h00, les chèques vacances sont acceptés...remerciez votre C.E. Les raisons que ça faîch' d'y retourner : le plafond est bas, les chaises serrées, les frites sont souvent sèches, et j'en ai marre du Tartare ! Année 2001/2007 - 20 euros Tel 01 42 25 77 96 - 6, avenue Franklin Roosevelt


Le Rocher Gourmand

Le Rocher Gourmand n'est pas la dernière création des chocolats Suchard, mais une excellente adresse de la rue du Rocher où le chef est heureusement plus créatif dans l'élaboration de sa carte que dans la dénomination de son restaurant.
Petite salle d'une demi douzaine de tables, dans des tons beige/blond assez réussis et cosy. Menus cartes à 195 et 245 frf que l'on peut panacher, mais tout est déjà tentant dans le "petit" menu. 4 entrées dont nous extrayons un aspic d'huitres aux oignons rouges et une terrine froide de raie aux câpres, puis 4 plats aussi. Pour nous ce fut une dorade où le pain d'épices a remplacé la chapelure, sauce à la badiane. En dessert, charlotte de mirabelle au vin d'Alsace, glace au biscuit de Reims, pêche de vigne dans une infusion crêmeuse de thé accompagnée d'une belle gaufre coupée en deux en guise de mouillette. Comme trop souvent dans les restaurants qui se limitent aux crus nationaux, la carte des vins est beaucoup trop chère. Le débarquement des vins espagnols, italiens, sud américains, californiens, australiens, sud africains et tutti quanti est ardemment souhaité ( les roumains peuvent rester chez eux, merci ), et les vignerons et négociants français n'auront eu que ce qu'ils méritent. Année 2001 - 320 frf Tel 01 40 08 05 29 - 89 rue du Rocher

Pizza Mamma Marbeuf

Un petit peu meilleur que la moyenne générale des pizzerias. Année 1992 - 100 frf Fermeture définitive

Dragons Elysées

Pour le cadre inouï d'aquarium géant sur lequel sont dressées les tables... Poissons rouges ou piranhas s'ébattent sous vos pieds... Tel 01 42 89 85 10 - 11 rue de Berry


Cap Vernet

Carte très alléchante mais qui ne tient pas ses promesses. Crème (brûlante) de potiron aux langoustines, pavé de thon avec des champignons commandé " rosé " arrivé brûlant, détestable poire pochée au caramel servie avec une honnête glace aux noix de pécans, médiocre pain perdu (spongieux) aux pommes. Tarifs plutôt élevés en accord avec la situation stratégique (à 2 pas des Champs Elysées) du restaurant. Année 1998 - 310 frf Tel 01 47 20 20 40 - 82 avenue Marceau


Chez Francis

Grande brasserie idéalement située sur la place de l'Alma. Vue exceptionnelle sur la tour Eiffel et sur le mausolée de Lady Di. Menu vin compris pour clientèle anorexique : salade de betteraves bien relevée, cabillaud purée à l'huile d'olive, mousse au chocolat. Année 2000 Tel 01 47 20 86 83 - 7 place de l'Alma


Mini Palais

Rentabiliser les espaces innocupés de nos musées français est très tendance. Domicilié dans le Grand Palais côté Seine, le Mini Palais propose de déjeuner dans la galerie des colonnes en extérieur. C'est très agréable mais les pigeons, opportunistes, se convient hélas à votre table assez souvent. La carte est à tarif assez raisonnable. Le fish & chips ressemble hélas à un poisson pané de cantine haut de gamme, le cabillaud nacré au tamarin dans son bouillon thai et coco blanc a fier allure. Le baba au rhum m'a semblé un peu chiche en rhum. Année 2000 - 42 euros Tel 01 42 56 42 42 - Grand Palais - avenue Winston Churchill


Pierre Gagnaire

Un trois étoiles comme il se doit : cuisine parfaite, service parfait, souriant, jeune. La salle, très vintage et élégante, nous change des restaurants de palace ampoulé...

  • Barquette de crevettes impériales à la manzanilla, girolles enrobées d'un suc de carotte, artichauts poivrades ; pamplemousse rubis. Royale à l'anis étoilé du Vietnam, radis rose. Consommé onctueux de fenouil à l'aneth, bourse d'oignons doux à la mélasse de caroube.
  • Rouget de roche, amandes coquillages et kokotchas, cristes marines. Crème glacée Verte : burrata, pêche de vigne, purée d'ortie ; infusion d'estragon. Bonite fumée et ventrèche de thon Violine ; feuilles d'huître et haricots verts au vinaigre sanbaizu.
  • Tranche de tomate rôtie aux câpres, chair d'aubergine aux anchois ; brunoise de pastèque au Kirsch. Jus de tomate, miso blanc, granité d'huile d'olive Brites Aguiar ; mousse de concombre.
  • Pavé de bar de ligne macéré au plancton - quinoa rouge du Pérou, courgette et roquette ; bouillon de moules de bouchot.
  • Foie gras - rognon de veau - seiche ; piments gernika, poivron vert, céleri rave ; condiment Dundee Peeky, tuile de poivron rouge.
  • Suprême de pintade chaponnée, farcie sous la peau d'herbes fraîches aux graines de moutarde, côte de blette, raisins frais et tomme d'Abondance. Galette amande, chèvre du Rove, mange-tout.
  • Le grand dessert
Année 2016 - 469 eur Tel 01 58 36 12 50 - 6 rue Balzac


Ducasse

Très belle salle de prestige, Plaza Athénée oblige, juste modernisée par une enveloppe de fin grillage autour des plafonniers. Comme d'habitude dans ce genre d'endroit, une majorité d'étrangers en costume sombre, quelques français en costume sombre, fêtant un gros contrat (avec les premiers ?), et nous, nous fêtant nous-mêmes. Carte courte et claire, joli menu "Plaisirs de la Table", avec trois plats choisis en demi-portion dans la carte. Alors donc, on y va :

  • Noix de Saint Jacques en coquille, crème de choux fleur, caviar osciètre : délicieux, on a l'impression qu'on arriverait à le reproduire à la maison (mais où ai-je mis cette boîte de caviar?!)
  • Légumes et fruits d'automne cuits/crus, condiment tomate/cèpe : un peu trop relevé
  • Bar de ligne à plat, cèpes, écrevisses pattes rouges : subtil et goûteux
  • Sole de petit bateau en chaud/froid truffé/herbacé : plus froid que chaud, fort en truffe
  • Tian d'agneau parisien : esthétique (son côté parisien?)
  • Ris de veau au sautoir, chataîgne/truffe/céleri: raffiné et puissant
  • En dessert, un vacherin contemporain marron/pamplemousse confit, réduction de lait aux perles du Japon : une vraie originalité, et le meilleur moment du repas.
Cartes des vins dignes du restaurant, prix en conséquence..une bouteille de Corton, le charme des grands bourgognes blancs, et une demi Pape Clément, le prix des grands bordeaux rouges.. Au total, magnifiques produits, exécution sans faille. Délicieux macarons et chocolats servis en finale, on nous emballe le trop plein dans une jolie petite boîte en carton, la classe, le doggy bag griffé koi ! Addition.... Vertige de l'au-delà, comme dirait notre excellent confrère (et seul véritable concurrent) François Simon. Année 2003 - 351 eur Tel 01 53 67 65 00 - 25 avenue Montaigne

Le Music Hall .

Encore un restaurant "modeeuuuuuuuuuu" qui ne devrait pas rester plus de deux saisons. Il paraît qu'il y a 16 millions de nuances de lumières, et que tout est piloté par ordinateur yeah ! Moi, ça me fatigue les yeux. Et puis le thon rouge qui vire au bleu à la première bouchée et à l'orange à la dernière, ça ne me permet pas de voir s'il a une bonne tête vot' poisson. Tables très serrées, fauteuils très bas et pas du tout confortables, le personnel, masculin, a été recruté dans les pages de Cosmopolitan version libanaise.

  • Rouleau de thon rouge en impression d'herbes crème soufflée au wasabi, julienne de radis blancs croquants : meilleur moment du dîner (voir photo ci-contre)
  • Dorade poêlée aux fenouils confits safranés et artichauts poivrade : tiède et faiblarde en goût
  • Nougat Montélimar, cheveux d'ange, boule de glace vanille et son cornet de chocolat blanc, guimauve à la fraise et beignet chaud (mais arrivé froid) : dessert lamentable, genre jetée de bonbon Kréma. Et puis, ce n'était pourtant pas spécifié, tout cela est ridiculement présenté autour d'une serpette en érection (?!)
Et puis tout cela, facturé 90 euros HT. Aie ! ça frise l'arnaque. Année 2005 Tel 01 45 61 03 63 - 63 avenue Franklin D. Roosevelt


Taillevent

L'entrée de ce restaurant triplement étoilé depuis des lustres est très discrète, voire austère quand on lève les yeux vers la marquise, en métal noir. L'intérieur de l'établissement respire le luxe bourgeois de bon goût avec ses boiseries et niches. Le repas démarra par un appétissant crabe farci. La suite me convainquit moins. Patates surprises (la surprise c'était du homard), lapereau sec comme un coup de trique servi dans une jolie tourte avec 3 gouttes de sauce. Crêpe à la crème citron accompagnée d'un coulis de fruit archi sucré (où était le goût du fruit ?), très bon vin pas trop cher servi par de vieux serveurs très compétents, un rêve de domestiques du genre dans la famille depuis 3 générations au moins. Année 1988

Un millénaire plus tard et un macaron Michelin en moins, nous retournâmes chez Taillevent où officie le chef Giuliano Sperandio. Rénové depuis ma dernière visite, l'établissement respire toujours le bon goût du luxe bourgeois. Un coup de jeune a été donné dans la lecture de la carte. Il reste quand même des grands classiques, crêpes Suzette flambées en salle, qui seront prises en photo par des touristes asiatiques. Le menu "affaires" à 90 euros au déjeuner est une excellente affaire.

  • Ravioles de foie gras, truffes du Périgord, crème au vieux Comté. (accords subtils)
  • Lieu jaune, lasagnes de céleri. (le céleri ici ne tue pas le poisson, les crevettes grises frites accentuent intelligemment le côté marin)
  • Mont blanc, litchi, pamplemousse et marrons. (classique revisité)
Avec un Saint Joseph minéral à belle couleur dorée, l'addition reste raisonnable. Année 2021 - 138 euros Tel 01 44 95 15 01 - 15 rue Lammenais


Virgin Café

Au dernier étage de ce temple du microsillon, on pourrait s'attendre à retrouver un fast food au milieu des décibels du Virgin... Si la musique est un peu envahissante dans le restaurant, c'est une carte très originale mais très française que l'on retrouve aux tables (carte conçue par Olympe Nahmias). Service en Jeans décontracté mais sérieux et très aimable. Pignons de canards caramélisés, poulet mariné au thym, très bons poissons... Année 1991... La formule tient le coup ! Dix ans plus tard, ça tourne dans le même esprit, bons petits plats originaux parmi lesquels des tempuras de légumes en entrée qui peuvent faire office de plat principal tant ils sont copieux, cabillaud au poivre de Séchouan et purée à l'huile d'olive. Le mobilier reste le même qu'à l'ouverture et porte de sérieuses marques d'usure. Année 2000 - 210 frf Fermeture définitive


Dominique Bouchet

Cet établissement "chic" a l'avantage de réouvrir ses portes en milieu de période estivale. Salle petite et élégante, beaux grands tableaux modernes, vue sur le ballet des toques des cuisiniers .Nous orientâmes notre choix sur un menu dégustation à 128 euros qui reprend la quasi totalité des plats à la carte.

  • Crème de petits pois - émietté de crabe - gelée de konbu
  • Foie gras de canard poêlé - radis roses et fraises - jus de veau au cassis
  • Artichauts au Miso - Emulsion au Pineau des Charentes
  • Filet de Saint Pierre snaké - huile d'olives câpres et citron - jus de poulet
  • Canon d'agneau à la casserole - légumes de Provence - jus d'agneau à la moutarde de Meaux
  • Pavlova aux fruits - crème infusée à la menthe
Belles présentations, beaux produits mais des saveurs un peu inexistantes à l'exception de l'original "Artichaut". A la limite (mais laquelle..?) du macaron décerné par Bibendum, mais des prix dignes d'un deux macarons. Année 2021 - 187 euros Tel 01 45 61 09 46 - 11 rue Treilhard


Chiberta

Un des restaurants de la galaxie Guy Savoy. Murs noirs comme l'établiisement amiral du quai de Conti. Le "petit menu" à 110 euros vin compris "La Fourchette" ne suffit pas à remplir la salle. Côté gastronomique, c'est un peu service minimum pour un étoilé Michelin. Velouté froid d'artichaut un peu fade heureusement relevé par de bons champignons et une brioche au parmesan. Micro portion de saumon dans une bonne émulsion de petits pois, canon d'agneau en croûte d'olive trop cuit et servi avec des préparations de légumes trop concentrés en goût et qui l'écrasent, très bon dessert au chocolat. Vins bien choisis. Service très pro et aimable. Si les eaux et les cafés sont gratuits, les apéritifs font vite monter l'addition. Année 2016 - 128 euros Tel 01 53 53 42 00 - 3 rue Arsène Houssaye

Le Keller

Restaurant de palace cosy. Peu de tables et elles ne sont pas prises d'assaut le samedi soir. Ce qui permet le peu de personnel en salle, ceci n'impactant pas l'efficacité du service. Menu dégustation constitué de 3 petites entrées, une viande et un dessert, ce dernier, externalisé, point plus que très faible du repas.

  • Foie gras façon tatin, mesclun de salade
  • Langoustine en duo de raviole, jus de légumes au kafir
  • Pellota, gnocchi et truffes noires cuit en cocotte
  • Bœuf Angus, petits oignons et muscat caramélisé, purée de pommes rates.
  • Tarte au citron, tarte aux fruits rouges
Année 2014 - 132 euros Tel 01 53 53 20 20 - 35 rue de Berri


Senderens

Révolution culturelle Place de la Madeleine (non, Hédiard n’a pas changé la recette de ses pavés aux fruits), Senderens a repris sa liberté, rendu ses étoiles et Starkifié son décor Art Nouveau. La seconde option est plutôt réussie, avec un magnifique plafond tendu. Quant à la première, chassez le naturel… Bref, c’est toujours très bon, à base de produits nobles, et cela vaut bien deux macarons. Miracle, les prix ont été divisés par (au moins) 2. Formule intelligente qui propose avec chaque plat son verre de vin, les alliances sont réussies sauf peut être un mousseux rouge italien sur un magnifique dessert au chocolat, produit il est vrai un peu cannibalisant. Parmi les entrées, on remarquera le foie gras rôti, qu’on dirait laqué, servi tiède avec quelques figues fraîches, et de superbes langoustines en feuilles de brik. Le cèpe et son oeuf mollet sont moins convaincants, et le vieux parmesan qui l’accompagne un peu envahissant. En plat, très belles Saint Jacques juste cuites comme il faut avec quelques topinambours, et inoubliables ravioles de homard, émulsion à la vanille. Desserts variables, du commun mille feuille au très réussi coulant de chocolat (millésimé..), en passant par une dacquoise et un parfait au marrons un peu légers en goût.
Service aimable et professionnel, qui fait presque oublier les cacardages d’une oie américaine (Sarah Palin en blonde et 20 ans de plus) pourtant bien gavée. A noter une carte simplifiée servie au « bistrot » à l’étage, qui a l’air bien tentante. Année 2008 - 129 eur Tel 01 42 65 22 90 - 9 Place de la Madeleine


Stella Maris

Jolie salle moderne et calme, d'où ne se devinent pas les Champs Elysées tout proches. Un chef japonais ayant fait ses classes en France a repris cette salle il y a quelques années, cela se voit à la qualité et au respect des produits, et aussi dans un certain manque d'audace. Terrine de ris de veau et langoustines raffinée, épaisse escalope de foie gras sur son pain d'épice et aux aubergines confites, bien goûteuse. Carré d'agneau aux petits légumes, pigeon farci juste cuit rosé, servi avec des févettes (la sauce aux poivrons rouges est de trop, heureusement servie à part). Le chef aime le poivron, car pour nettoyer la bouche en attendant le dessert, il propose une petite crème brûlée de poivrons avec une cuillerée de glace au thym, original et savoureux. Le dessert fut une épaisse tranche d'ananas rôti, bien sucré. Vaste carte des vins où il est difficile de trouver quelque chose à moins de 3 chiffres, et encore, ce sont dans ce cas des petites appellations qu'on trouve aussi bien chez Monoprix pour 10 fois moins.. La propriétaire, une élégante dame japonaise, s'enquiert avec le sourire de votre repas et vous offre, au départ, un très bon cake aux marrons glacés. Année 2005 - 154 eur Tel 01 42 89 16 22 - 4 rue Arsène Houssaye


Chez Clément Marbeuf

C'est une chaîne de bistrot... Décor très amusant fait de pièces de vaisselle... Curieux chèvre au miel et sa salade, raviolis de cèpes pas assez chauds servis avec une sauce épaisse et fade que l'on vous dit être aux champignons, tartare avec de belles grosses frites Pont Neuf, travers de porc servi avec beaucoup trop de frites pas assez cuites, baba très fade... Année 1998 - 220 frf. Quelques années plus tard, la déco ne présente toujours pas de signes de vieillissement. La cuisine quant à elle, n'atteint toujours pas des sommets : un plat de rotisserie composé de travers de porc, magret de canard et aile de poulet bien sèche et une purée retour en enfance, crême brûlée trop sucrée sans vanille et trop liquide, difficile de faire pire ! Année 2003 - 27 eur Tel 01 53 23 90 00 - 19 rue Marbeuf

La Fermette Marbeuf

Plusieurs salles, toutes en vitraux dont une, Art Déco, toute en faïences avec une verrière, dommage qu'une mezzanine inutilisée vienne casser l'harmonie. Au menu "Privilège" (!), œuf poché au saumon fumé accompagné d'un inutile feuilleté, bon filet de sandre mais l'accompagnement (un riz blanc) n'a rien d'excitant. Le marbré aux griottes ressemble à un dessert de cantine scolaire, seule la feuille de menthe qui le décore vous rappelle que vous dînez dans un restaurant. Année 1999 Tel 01 53 23 08 00 - 5 rue Marbeuf

Circus Line

Restaurant branché américain. On y va pour être vu, pas vraiment pour voir ce qui marine dans l'assiette. Année 1987 - 200 frf Fermeture définitive


Yaki-Kochi

Un japonais de quartier de bureaux. Yakitoris (brochettes) pas vraiment réussies, celle au boeuf fromage est à la limite de l'écoeurant. Brouilly servi glacé. Tel 01 43 59 51 88 - 35 rue de la Boétie

Pizza Pino

Immense usine à bouffe où tout a été optimisé : aucune déco, mobilier bien amorti, tables serrées. Hôtesse d'accueil russe à poitrine bien dégagée, serveurs déprimants et blasés bien que très jeunes. La pizza "Pavarotti", au Parme et à la roquette est vaguement caoutchouteuse, la gaufre, produit typiquement italien (!) est très fadasse. Année 2017 - 28 euros 31 - 33 avenue des Champs Elysées

Un Bistrot en Ville

Le tout venant des bistrots du quartier qui se remplissent à l'heure du déjeuner. Tartare frites & pain perdu au sirop d'érable. Année 2017 - 28 euros Tel 01 85 09 96 44 - 11 rue de Moscou


Pavillon Elysée Lenôtre

Situation exceptionnelle pour ce lovely pavillon aux enseignes qui se succèdent régulièrement. L'endroit est on ne peut plus chic pour prendre des cours de cuisine donnés par des cuisiniers de la brigade Lenôtre. Après un accueil champagne nous nous sommes dirigés vers une des cuisines aménagées pour les apprentis. A notre charge, la préparation des croustilles de poulet au curry et le velouté de potiron aux Saint Jacques (photos ci-contre). Aux autres équipes, celle du dos de cabillaud aux épices et celle du fondant au chocolat. Les finitions, trop complexes pour des novices comme nous, furent assurées par de vrais cuisiniers. Le repas fût très bon, servi dans le grand salon de l'étage... Année 2007 Tel 01 42 65 97 60 - 10 avenue des Champs Elysées

Atelier des Chefs

Très convivial mais moins chic et moins professionnel que l’atelier Lenôtre... Une soirée où c’est l'occasion de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait ». Tartare de saumon coupé trop fin et noyé dans les agrumes, cuisse de poulet au curry, tatin de mangue... Peut être fait sans suivre un cours. Année 2020 Tel 01 53 30 05 82 - 10 rue de Penthièvre